vendredi 13 octobre 2023

Licenciement, réduction de la dette : sacrifice humain, un terme apparu dans les médias. Que cache réellement cette annonce? Quel rapport une société utilitariste entretient-elle avec le sacrifice?

Le domaine de la spiritualité puise déjà dans les racines sacrificielles (catholicisme, religions africaines, Ayahuasca) qui procèdent d'une inversion: la rupture du sang plutôt que la transmission. Des propositions s''inspirant des religions et de la spiritualité, ont récemment élargi cette notion : le bouc émissaire (Girard) - notion associée: le sacrifice du Christ; accueillir la blessure (Fabrice Midal)

Autres influences sur les modes de pensée : les mythes et les archétypes (chez Jung et ses disciples, contenu de l'inconscient collectif qui apparait dans les productions culturelles d'un peuple, dans l'imaginaire d'un sujet, Larousse). Un exemple de production qui revendique une inspiration: La Guerre des Étoiles de Georges Lucas où l'on peut noter des inversions - l'étoile est noire, la force peut s'inverser.

Jeu des inversions dans une super production.

Jeu des inversions chez Girard.

Jeux des inversions: Milton Friedman, taux constant de croissance de la masse monétaire. Endettements des particuliers et défauts de paiement. (rédaction en cours)

Qu'est-ce qui oblige une société à des arguments inversés? La duplicité d'une élite qui use d'un système occulte, niant intégrité, principe et droits, avec pour objectif le libre usage de l'être? la duplicité invalidant la transmission, celle-ci est-elle à son tour nier au service de la rupture? La société néo-libérale n'est-elle légitimée que par des arguments qui ont pour but l'utilitarisme sacrificiel, réduisant la nature du sacré à l'état d'apparence, apparences cependant trompeuses, monde d'initiés qui cherchent la transcendance dans le sacrifice profane (et les dérives occultes)? Vers un nouveau* paradigme: Gestion de population, évolution du droit à la propriété intellectuelle contestable, essais cliniques illégaux*, sur-humanisme, annihilations et "négociations" en toute impunité. 


13/10 at 23:20,

14/10 at 02:15

02/11 at 01/45 

07/02at20:40 - altérations sur un article en cours de rédaction

Réponse à un commentaire: paradigme dystopique.

Réponse à un commentaire: pas une économie de rupture, plutôt un aller simple pour la mort. Mourrez sans énergies astrales.

Réponse à un commentaire : De à la place de dans, faute inexcusable. Liée au pratiques annihilatrices et à une expérience que je dénonce. Retour à ma première rédaction.

Réponse à tout commentaire demain

 Article déformé à la source (brouillons), republié.

*Altéré,corrigé : je n'ai pas écrit "vers un changement de paradigme"mais "vers nouveau paradigme".

*précision sur demande

Rupture du sang, une notion définie par moi, liée à la transmission et aux modes de transmission. 10/16/258 est une installation où je développe, entre autres, des analyses liés à l'histoire, à la politique et à l'être structurel. Ce blog a subi des atteintes. Certains articles ont changé de date. De plus les locaux où je développe cette installation en cours ont été, je pense, fracturés. Vigilance si les notions que je présente sur ce blog apparaissent ailleurs.

 

Combien de sacrifices à leurs petites gueules?

Réponse à un commentaire : du verbe développer... Médiums de ci, de ça. J'en ai croisé quelques uns. Ils abusent d'un aura de médiumnité pour assoir leur influence. Se méfier des prétendus médiums. Médiumnitê, têlêkinêsie, voyage dans le temps: leurs phantasmes , leurs prétentions , prétentions contraires à l'intelligence humaine. Occultisme présent dans les cercles de pouvoir. Aucune restitution astrale sinon des intuitions de merde.

Réponse à un commentaire : étrange collusion, 2017, 2021, trou... Puis retour à 2021. S'il s'agit de ton compte, ce compte étrange me paraît vrai.


mercredi 11 octobre 2023

dimanche 8 octobre 2023

Lettres Sumériennes

Une nouvelle qui en reprend une autre : "Au fond du jardin", texte déformé sur Wordpress. J'ai formulé l'accusation, sans véritable preuve, que ces déformations servaient peut-être à attribuer certains de mes textes et de mes images à d'autres. Voici un texte découvert sur Twitter/ X  qui confirme mes soupçons: https://twitter.com/Chouny111/status/1710850344152891699

L'histoire d'une parution : Je relie cet article, je publie. J'ai un problème avec mon ordinateur portable. Je passe sur mon téléphone, le texte est altéré. Je décide de travailler sur l'ordinateur familial. Je me connecte à nouveau, et là, ô surprise, le texte est restauré. J'essaie de publier la mise à jour et obtient le message: échec de la mise à jour.

 

Interlude  Bizarreries&co


Ô messager, la nuit, comme une averse d'orage frappe
Le jour comme une averse d'orage éclatant élance-toi
En-me-er-kar, poème sumérien, extrait

L’été a rendu l’âme. Je jette un coup d’œil par la fenêtre, à la frange d’arbres et aux branches nues qui hachent l’horizon. Depuis quelques jours le ciel a viré au blanc. Posé sur le rebord de ma table de chevet un souvenir d'enfance m'observe, la tête d'une poupée dont le regard bleu et impassible me force à me rappeler: tes mots en anglais, nos lettres échangées par mails.

2012 : Nous parlions du calendrier maya, de Sumer, de la fin du monde. On nous promettait le déluge raconté dans les mythes sumériens. Et puis, comme une blague, le monde a continué de tourner. 

Tourne et tourne encore.

J'ai fini par t'écrire un mail fébrile où je laissais entendre qu'une histoire d'amour sur internet est ridicule. Tu as simplement répondu que tu voulais me rencontrer.

Nous nous sommes aimés dans un langage secret, sacré, un langage saccagé.

Je me rappelle les bons moments quand tu me racontais tes aventures de môme. Tu avais grandi dans une famille un peu hippie  parmi les bois de l'Oregon. Tu aimais faire la cuisine et je goûtais aux recettes américaines. Nous plaisantions désormais de 2012 et du déluge.

Puis j'examine les vilains détails: les disputes, les chamailleries. Je me souviens de nos mots butés. 

"I can't stand it anymore", concluais-tu à chaque fois. 

J'avais voulu te montrer le jardin de mon enfance, t'emmener respirer l'odeur du tilleul et de la menthe, ne trouvant rien de mieux à faire que de te décrire les mauvais gestes de ma mère, le désamour de mon père, le harcèlement que j'avais enduré à l'école. J'avais retrouvé ma poupée, celle dont j'avais sauvagement arraché la tête, à peine le jouet offert.

Je t'avais déjà un peu parlé des maltraitances que j'avais subi enfant, mais cette vielle baraque laissait remonter trop de mauvais souvenirs. J'ai compris que tu n'avais pas envie de t’encombrer de mes fragilités. Je l'ai vu dans ton regard, à ton mutisme. Nos lettres avaient cédé la place à une histoire trop lourde. L'après-midi, nous fermions les volets pour empêcher à la chaleur de rentrer. Nous évoluions dans une pénombre silencieuse.

Depuis mon lit ,j'étends le bras, effleure la joue de la poupée. Le plastique a grisonné avec le temps. J'ai peut-être un ami ou deux qui voudraient prendre de mes nouvelles. Pourtant rien ne se passe. De temps en temps je parle à la tête et elle me répond.

Je décide de lui raconter la nuit où Marc m'a fait peur.

Nous attendions la fraicheur de l'orage.

La nuit était tombée mais l'air était encore tiède. Il embaumait la menthe. Au fond du jardin,  j'avais cru discerner une ombre.

" Marc, c'est toi?"

Pas de réponse. Rien. Seulement le crissement des grillons. Mes yeux me jouaient des tour. Je m'en allais tourner le dos quand j'ai perçu un mouvement, comme un remous de l'air tiède et immobile.

" Réponds s'il te plait."

Il me suffisait d'aligner quelques pas pour rejoindre le tilleul et vérifier par moi-même. Mais, soudain, j'avais peur. Je voulais que tu répondes. Un éclair a illuminé le lointain. Dix seconde plus tard, un faible grondement s'est fait entendre. D'un coup, le vent s'est levé.

" Marc, rentre. L'orage approche."

Les grillons s'étaient tu. Le silence était maintenant totale. Une silhouette s'est détachée de celle du tilleul, massive et lente.

"Marc?"

Trop massive.

"Réponds, tu me files les chocottes..."

Trop lente.

À nouveau, un flash. Cette fois, j'ai seulement eu le temps de compter jusqu'à six avant le grondement. Une goutte d'eau tiède s'est écrasée sur mon bras, suivie d'une seconde. 

La masse  a vacillé dans l'obscurité.

"C'est toi? Réponds, s'il te plait." 

"That's me, that's Marc."

J'ai poussé un soupir de soulagement et t'ai rejoint au pied du tilleul. J'allais me jeter dans tes bras quand tu as fait un pas en arrière pour m'éviter.

Notre été, notre summer, venait d'être englouti par le déluge d'une pluie d'orage.

- Le monde n'en a pas moins continué de tourner, commente la tête.

- Si je ne lui en avais pas tant voulu, ce soir-là, peut-être serions-nous encore ensemble...

À force de regarder les hachures sur le ciel blanc, je suis prise de nausées. Je suis en arrêt maladie pour cause de dépression et je me sens incapable d'affronter le moindre problème.

-Tu interprètes trop, dit la tête. "I Can't stand it anymore ", combien de fois te l'a t-il répété ?

-Il avait tout quitté pour moi, les États-Unis, son travail...

-Tourne et tourne encore,  insiste-le bout de plastique.

 Par Anna Mindszenti-y Ouanani Coquelicot pour Bizarreries & Co

Pour en savoir plus sur le poème d'En-me-er-kar: https://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1957_num_151_2_8697#

modifié, en cours de re--rédaction